Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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Lotus Seven S1 et S2, voiture routière de 1960
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La Lotus Seven Série 1 et Série 2 sport, cette automobile de sport ancienne fut produite de 1960 à 1967 cette Lotus Seven de 1960 mesure 1.48 mètres de large, 3.35 mètres de long, et a un empattement de 2.24 mètres.
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La Lotus Seven est une voiture de sport deux places très légère commercialisée à partir de 1957 par Lotus Cars, un constructeur anglais. Conçue par Colin Chapman, la Seven a été construite en quatre séries par Lotus avant de connaître un grand nombre de copies dont seules les Caterham sont officielles.
En 1966, le concessionnaire Caterham continue la production de la Seven S2 avec le soutien de l'usine Lotus. En 1967, Caterham devient l'unique distributeur de la Seven (alors en série 3) dont il assemble une partie de la production et dont il assure même le développement. À ce titre, la Seven est toujours en production 50 ans après sa création.
En 1957, Lotus lance en même temps que la routière Elite une voiture de sport et de piste dépouillée qui succède à la Lotus Mark VI. D'aspect similaire à la Mark VI, la Seven, conçue en peu de temps, utilise un châssis tubulaire dérivé de l'Eleven de piste, construit avec des tubes de un pouce de diamètre. Les trains avant sont ceux de la monoplace Lotus 12 à triangles superposés et amortisseurs à ressorts. Le train arrière, lui, de technicité plus rustique est un pont rigide pour des questions de coûts. Le moteur est disposé à l'avant.
La carrosserie est réalisée en panneaux d'aluminium, sans portières. Les ailes et le cône de nez sont en aluminium. Elle est équipée de phares proéminents comparables à ceux de la 2CV. Elle concrétise parfaitement la philosophie de Lotus qui consiste à trouver la performance par la légèreté et la simplicité.
La série 1 utilisait des mécaniques rustiques dérivées du moteur Ford 100E de 1 172 cm3 à soupapes latérales. Ce bloc développait 40 chevaux seulement et était associé à une boîte à trois rapports. Les freins étaient des tambours à commande hydraulique d'origine Ford. Pour les conducteurs sportifs, un kit incluant deux carburateurs SU était au catalogue des options. La spartiate série 1 était équipée en option d'une capote, d'essuie-glace ou de compte-tours. Mais l'habillage en vinyle rouge des sièges et du tableau de bord était de série.
La Seven de première génération pouvait être achetée construite, mais la version en kit était la plus diffusée. En Angleterre, à cette époque, le fait de construire une voiture en kit permettait de s'affranchir en plus de la main d'œuvre d'une taxe importante sur les voitures complètes. Aussi Lotus contribua à la mode des kits tout en diffusant des voitures totalement neuves ce qui n'était pas le cas des concurrents qui vendaient des kits basés sur des pièces (moteurs et boîtes) d'occasion.
En 1958 apparut une version plus musclée de la Seven qui allait donner naissance à la mythique Super Seven. Le moteur Coventry Climax FWA de 1 098 cm3 développant 75 ch fut adapté. Ce bloc léger et puissant était associé à une boîte à quatre rapports Austin. La Super Seven atteignait 160 km/h et passait les 100 km/h en moins de 10 secondes. Il faut ramener ces chiffres à ceux d'une berline de l'époque. Par exemple, la Renault Dauphine lancée en même temps atteignait alors 110 km/h. Un pilote débutant du nom de Graham Hill commença sa carrière en gagnant des courses avec la nouvelle Seven.
En 1959, une troisième version de la Seven utilisant un moteur BMC de Morris Minor (en) fut lancée. Bien que cette mécanique de 948 cm3 développe moins de chevaux que le bloc Ford, elle permettait de meilleures préparations. Ce bloc permettait l'exportation de la Seven aux États-Unis avec des ailes allongées façon Traction Avant qui allaient bientôt être utilisées sur les versions européennes de la voiture. Production : 240 voitures environ.
La série 2, a partir de 1960 apparut une nouvelle version de la Seven, proche extérieurement mais assez fortement modifiée en profondeur au point de mériter l'appellation Série 2. En effet, la fabrication de la Série 1 avec sa carrosserie intégralement aluminium et son complexe châssis tubulaire nécessitait simplification et améliorations. Aussi, de nombreux tubes furent enlevés du châssis allégé et de nombreux composants ; direction, train avant furent repris de la Triumph Herald. Les ailes arrière étaient en fibre de verre.
Différence extérieure marquante, les roues passèrent de 15 à 13 pouces. Les mécaniques de la Série 2 étaient celles de la Série 1 (à l'exception du bloc Coventry Climax) et se rajoutait un bloc 105E de la Ford Anglia soit des mécaniques d'environ 40 chevaux.
En 1961 apparut une nouvelle Super Seven équipée cette fois du bloc 109E de 1 340 cm3 de la Ford Classic (en) qui, préparé par Cosworth délivrait 85 chevaux. Un moteur plus gros dérivé de la Ford Cortina développait 95 ch pour 1 500 cm3. La Super Seven abattait alors le 0-100 km/h en 7 secondes ce qui était remarquable en 1961. Des disques de Triumph Spitfire apparurent pour freiner efficacement la voiture.
À la marge apparut une version moins puissante de la Super Seven équipée du bloc 1 500 cm3 dégonflé à 66 chevaux mais équipée de freins à disque comme les versions les plus puissantes. Production : 1 350 voitures environ.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Lotus ", Royaume Uni 1952 - ....
Sans aucun doute. Lotus doit tout à un seul homme. Colin Chapman, qui a su être à la fois ingénieur, mécanicien, pilote et industriel avisé.
On doit également lui attribuer le mérite d'avoir su s'entourer de techniciens efficaces tels que Frank et Mike Costin, Harry Mundy, Keith Duckworth. Len Terry, Maurice Philippe. Tony Rudd et bien d'autres.
L'origine de la production se situe en 1947. Parti de presque rien, c'est-à-dire des divers éléments d'une Austin Seven de 1930, Chapman élabora une carrosserie en alliage léger sur une ossature en bois, ce véhicule était destiné au trial.
Société créée en 1952 par Colin Chapman et Michaël Allen dans le but de construire des voitures de course. Les cinq premières Lotus sont des Austin Seven.
Le premier modèle réellement commercialisé était, selon le principe cher à Chapman, vendu en " kit ".
La petite usine de Hornsey ne construira que des voitures de sport, au volant desquelles se relayeront Colin Chapman lui-même, Allison, Flockhart, Brooks, Davis, Coombs, Bicknell, Hawthorn, Bueb, Stacey, etc. : les succès remportés seront nombreux.
Jusqu'en 1972, il demeurera le symbole de l'originalité de la production Lotus.
A partir de ce moment, Lotus devint une véritable firme automobile comportant deux départements nettement distincts : celui des courses et celui de la production.
Le nombre d'exemplaires fabriqués atteignit les 300 unités par an.
En ce qui concerne la production, que l'on peut commencer à qualifier de «série», un nouveau modèle s'ajoutera à la Seven, la 14, vendu sous le nom d'Elite, petite berline Grand Tourisme équipée d'un moteur Coventry Climax de 1216 cm3.
Avec la Lotus 18, qui constitue presque une étape historique dans l'évolution de l'automobile. le constructeur s'engage décidément dans une production d'avant-garde : toutes les réalisations qui suivront la Lotus 18 seront marquées par des innovations, parfois révolutionnaires.
1994: La firme passe sous le contrôle de Bugatti.
Source : Encyclopédie des voitures, Edita.
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